Monthly Archives: juillet 2019

Non, le camion de planches qui s’est renversé au carrefour Ndokoti (Douala) n’a pas fait de mort

Une semi-remorque transportant des débités de bois s’est renversée au carrefour Ndokoti à Douala dans la mi-journée du samedi 27 juillet 2019. Aussitôt, des images et vidéos de cet accident ont circulé sur les réseaux sociaux. Les auteurs des posts ont annoncé un bilan « très lourd » avec plusieurs morts sur le carreau.

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est : NON

La semi-remorque en provenance de la zone industrielle de Bassa se rendait au Port de Douala pour décharger la cargaison à bord d’un bateau. L’incident s’est produit autour de 12h. Le véhicule immatriculé OUTR 098 AA a mal négocié le virage qui donne au tunnel. L’état de dégradation de la route n’aidant pas, la semi-remorque s’est retrouvée inclinée et la marchandise s’est déversée sur la chaussée. Mais contrairement aux posts en circulation sur les réseaux sociaux, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée, ni de blessées.

Les gendarmes de la brigade de recherches n°2 de Douala, arrivés sur les lieux peu après l’accident pour le constat, font savoir que les usagers de la route ont été alertés par de petits craquements avant l’incident.

«Ce n’est pas tombé d’un trait. Il y a d’abord eu un signalement. Les gens ont eu le temps de fuir. Certains qui se sentaient coincés ont abandonné leur moto. Même les commerçantes installées en bordure de route y ont échappé. Au final, il y a eu trois motos détruites et un véhicule personnel partiellement endommagé», rapporte la gendarmerie.

Le véhicule endommagé a été parqué dans la cour de la brigade territoriale de Ndogbong, où une enquête a été ouverte. Herman Tandjo, le conducteur de la semi-remorque, soutient que l’état de la route et l’embouteillage sont les causes de cet incident. A 15h samedi, l’automobiliste s’apprêtait à recharger la marchandise sur le véhicule et poursuivre son trajet vers la destination finale, le Port de Douala.  

Non, le Fonds national de l’emploi (Fne) ne propose pas des profils pour des envois de contrats de travail par mail

Plusieurs jeunes camerounais ont reçu dans leur boîte mail des contrats pour un travail et une résidence au Canada ou au Cameroun. D’après le message électronique, les profils des candidats ont été proposés par le Fonds national de l’emploi (Fne).

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est : NON

Le mail truffé de coquilles  indique au destinataire que son profil a été proposé au serveur automatique via http://www.fnecm.org. Lorsque ce n’est pas « Volontariat usaid » qui propose à la ‘’recrue’’ une opportunité de stabilité financière grâce à un travail et une résidence au Canada, c’est l’entité Sobricam Service Sarl (qui se présente comme une structure de placement du personnel) qui offre un emploi à Douala ou Yaoundé, dans une entreprise brassicole.

Pour le cas de Sobricam, une fiche de modalités pratiques et un contrat de travail sous forme Pdf sont joints au mail. Le premier document demande au candidat de fournir entre autres, une lettre de motivation, un Cv, une fiche de bonne moralité, une fiche d’engagement professionnel et un certificat médical. Pour l’obtention des deux dernières fiches mentionnées et pour le certificat médical, il est demandé au destinataire du mail de débourser une somme de 13 500 FCFA par transfert via express Union. Le nom du bénéficiaire et son numéro de téléphone sont clairement indiqués.

C’est seulement après versement de ladite somme que le candidat est supposé recevoir des fiches supplémentaires par mail pour le dépôt du dossier complet à l’hôtel Mont Fébé, pour la ville de Yaoundé. Le salaire proposé sur le contrat est de 225 115 F. Cfa. Mais au Fonds national de l’emploi, l’on indique qu’il s’agit purement et simplement d’une arnaque. Et le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur.

« Nous avons reçu cette information par le biais de nos différents followers dans nos fora. Ils ont atteint un nouveau palier en envoyant des contrats d’emploi ‘’fake’’ sous forme Pdf, censés prouver à cette cible que tout est bon. Qu’il n’y a plus qu’à payer une petite somme soit pour frais de traitement de dossier, soit pour examens médicaux. Beaucoup se laissent avoir, tant la désespérance face au chômage empêche certains à faire preuve de prudence», déplore Eric Christian Mota, le chef cellule Communication Fne Bali.

IIl relève d’ailleurs quelques indicateurs qui démontrent qu’il s’agit d’un Fake. Cette information est un fake à plusieurs niveaux :

1- l’Usaid par prédilection traite des affaires concernant les USA.

2- la manipulation approximative du français.

3- la gestion de la migration professionnelle est basée sur les compétences et non sur le rêve d’une meilleure vie. Le Fne n’est pas là pour faire rêver.

4- aucune somme n’est déboursée par le postulant.

Non, Nchout Ajara n’a pas remporté le prix du meilleur but de la Coupe du monde féminine 2019

Une publication sur www.chaba237.com et sur le compte Twitter de ce site internet datée du 08 juillet 2019 indique que la joueuse de l’équipe de football féminine du Cameroun a décroché le prix du meilleur but inscrit lors de la compétition qui s’est achevée en France, dimanche 07 juillet 2019.

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est : NON

On se souvient de ce doublé de Nchout Ajara lors du match contre la Nouvelle Zélande à la Coupe du monde de football féminine 2019 en France. Les deux réalisations de la joueuse au dossard n° 3 ont permis à la sélection des Lionnes Indomptables de décrocher leur ticket qualificatif pour les 8èmes de finale. Le but inscrit à la 95ème minute par la joueuse a tapé dans l’œil des téléspectateurs et des organisateurs de la compétition. Il a été nominé dans la catégorie « Hyundai Goal Of The Tournament », ou le « meilleure but du tournoi ».

Seulement, la lauréate de cette catégorie ne sera en effet connue qu’à l’issue des votes du public en ligne. Sur le site internet de la Fifa, Stopintox apprend que les votes se poursuivent jusqu’au 17 juillet 2019. La camerounaise Nchout Ajara et ses fans devront donc encore patienter pour être fixés sur le résultat des votes. La Lionne indomptable a comme concurrentes à cette élection neuf autres joueuses de la compétition parmi lesquelles Alex Morgan (Usa), Jackie Groenen (Pays Bas), Lucy Bronze (Angleterre), Sofia Jakobsson (Suède), Cristiane (Brésil), Asisat Oshoala (Nigeria), entre autres.

Parmi les prix déjà décernés par la Fifa, Megan Rapinoe a reçu le titre de «Meilleure joueuse du match » à l’issue de la finale. La capitaine de l’équipe américaine a également reçu le prix de la «Meilleure joueuse de la compétition », devant Lucy Bronze en 2e position et Rose Lavelle en 3e position. La gardienne néerlandaise, Sari van Veenendaal, s’est vue décernée le « Gant d’or ». L’Allemande Giulia Gwinn a reçu quant à elle le prix de « Jeune Joueuse de la FIFA ». L’équipe de France a décroché le prix du « Fair-play » de la compétition.     

Le lien à suivre pour voter pour la camerounaise Nchout Ajara: Hyundai Goal Of The Tournament FIFA Women’s World Cup 2019

Non, Carole Yemelong n’a pas démissionné de la chaîne de télévision Canal2 International

Une capture d’écran où on voit la journaliste Carole Yemelong sur la chaîne tchadienne Electron Tv a été partagée ces derniers jours, amenant plusieurs personnes à conclure que la journaliste avait démissionné de Canal2 International.

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est : NON

La rumeur allait déjà bon train. Comme pour conforter cette idée, l’absence depuis un moment déjà de la journaliste des écrans de la chaîne camerounaise et notamment à la présentation de l’émission Canal Presse. Certains ont tôt fait de présenter leurs félicitations et encouragements à la présentatrice.

Contactée par  Stopintox, Carole Yemelong indique qu’il s’agit  d’une simple rumeur. Elle révèle qu’elle était à Ndjamena, où elle a passé une dizaine de jours dans le cadre d’une coopération entre Canal 2 International et Électron TV basée dans la capitale Tchadienne. « J’y suis allée pour un partage d’expériences entre équipes et projets de magazine sur des sujets communs comme le terrorisme, l’intégration sous régionale, la diversification des économies etc…», va-t-elle ajouter. Et concernant la capture d’écran, «j’ai donc animé ce débat panafricain dimanche soir à 21h30 sur la chaîne tchadienne».

Carole Yemelong va au passage nous apprendre qu’elle a enregistré des interviews avec des victimes de Hussein Habré qui attendent toujours réparation après les verdicts des tribunaux. La journaliste est au Cameroun depuis mercredi 03 juillet 2019. Le retour sur les antennes de Canal2 International est donc pour bientôt.

Non, ce maillot mis en jeu par InfoSport + n’est pas celui de la Fecafoot, ni de l’équipe de football du Cameroun qui jouera les 8èmes de finale de la Can 2019 samedi

Un jeu concours annoncé en boucle sur la chaîne de télévision InfoSport+ propose un maillot comme lot à gagner. Ledit maillot est présenté comme étant celui des Lions Indomptables du Cameroun qui joueront les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) samedi.

Nous avons vérifié pour vous, la réponse est : NON

capture d’écran sur le compte Twitter de InfoSport+ jeudi 04/07/2019 à 15h30

L’information sur ce concours a été plusieurs fois relayée à la fin des tranches « Club InfoSport+» sur la chaîne de télévision appartenant au groupe français Canal+, spécialisée en sport. Thomas Guichard, le présentateur, présente comme lot à gagner, un maillot vert floqué du logo de l’équipementier Puma au centre. Le vêtement est aussi tagué d’une tête de lion, de cinq étoiles dorées et du logo de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). « N’oubliez pas notre jeu concours pour gagner le maillot du Cameroun, champion d’Afrique en titre qui jouera les 8èmes de finale après demain », répète Thomas Guichard en brandissant le maillot. Le journaliste indique que tous les détails du jeu concours sont expliqués sur le compte Twitter de la chaine.

Sur ce compte certifié de @infosportplus vers lequel les potentiels concourants sont renvoyés, le tweet épinglé (jusqu’à 15h30 jeudi) annonce plutôt un maillot de @FecafootOfficie (le compte Twitter de la Fecafoot) mis en jeu, à rempoter avant les 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019). A 15h30 jeudi, le post avait été retwitté 497 fois. Les critères du concours énoncés demandent justement aux candidats qui seront tirés au sort, de retwitter le post qui présente le maillot à gagner, de suivre le compte @infosportplus et de taguer deux amis.

Annonce du jeu concours sur la chaîne de télévision Infosport+

A bien y observer, le maillot présenté sur Infosport + et sur le compte Twitter de la chaîne de télévision de sport n’est pas le maillot actuel arboré par les Lions indomptables du Cameroun. Il s’agit plutôt de l’ancien maillot du temps de l’équipementier Puma, dont le contrat arrivé à expiration n’a pas été renouvelé. Le nouveau maillot de l’équipe du Cameroun, qui jouera les 8èmes de finale de la Can samedi 06 juillet 2019 contre le Nigeria, a été officiellement présenté à Yaoundé par la Fecafoot, peu avant le départ des joueurs pour la compétition en Egypte. Il est floqué du logo du Coq Sportif, le nouvel équipementier qui accompagne les Lions.

Il ne s’agit non plus du maillot de la Fecafoot tel qu’indiqué dans le tweet de @infosportplus. La Fécafoot n’étant pas une équipe, mais une fédération de football.  

OUI, le chocolat Mambo est un produit made in Cameroun même si l’entreprise qui le produit est à capitaux étrangers

Un tweet contenant une affiche de la marque de chocolat « Nya Mboa » présentant leur produit comme étant le premier chocolat à croquer 100% camerounais a suscité le débat sur le réseau social Twitter avec en toile de fond la question de savoir si « Mambo » de Chococam est camerounais ?

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est: OUI.

Selon Mirabelle Ndah Ngi Nkembo, directeur du commerce intérieur au ministère du Commerce du Cameroun, un produit made in Cameroun est un produit qui résulte d’un processus de l’entrée des matières premières qui subissent une série de transformations pour aboutir au produit fini. Ce processus intègre certaines conditions et critères de fabrication permettant d’affirmer l’appartenance. Dès lors, tout produit fabriqué ou alors transformé sur le sol camerounais doit être apposé de la mention made in Cameroun.

Rendu à l’usine de la Chocolaterie Confiserie du Cameroun (Chococam) située à la zone industrielle de Bassa à Douala, on indique que le chocolat Mambo est fabriqué au Cameroun, par des Camerounais et avec des matières premières camerounaises. Le cacao, la principale matière première qui rentre dans le processus de fabrication de ce produit est 100% camerounais.

Contactée, l’entreprise Chococam à travers la Consumer Manager, Reine Ndongo, explique que le Cameroun compte plusieurs bassins de production de Cacao répartis entre le Littoral, le Centre et l’Ouest.  En fonction des disponibilités et surtout de la qualité des fèves, l’entreprise s’approvisionne chez différents partenaires locaux que sont les cacaoculteurs. Une fois la matière première disponible, la transformation des fèves est confiée à SIC CACAOS. Le processus de transformation du produit semi-fini en produit fini se poursuit à l’usine de Douala et les produits qui y sortent approvisionnent tout l’Afrique centrale en chocolat camerounais de qualité. Le sucre, l’autre intrant majeur du processus provient de Sosucam, la société sucrière du Cameroun.

Elle ajoute que plus de 80% (en fonction des variantes lait ou noir) des ingrédients qui constituent Mambo proviennent des industries camerounaises. Le reste n’étant pas disponible en production locale pour le moment.

Une information que confirme le directeur du commerce intérieur au ministère du Commerce, détenteur du concept « made in Cameroun ». Elle avoue que le Mambo produit par Chococam est un produit made in Cameroun. Ce produit qui est vendu en zone CEMAC répond aux critères d’éligibilité au tarif préférentiel de la zone CEMAC que sont ; le critère de l’entière obtention qui implique l’utilisation de 100% des matières locales dans le processus de fabrication ; le critère d’incorporation qui veut l’incorporation d’une valeur ajoutée d’au moins à 40% de matière premières locales dans le processus de fabrication et le critère de valeur ajoutée qui veut l’incorporation d’une valeur ajoutée communautaire supérieure ou égale à 30% dans la fabrication du produit.

Mambo est un produit de la société Chocolaterie Confiserie Camerounaise (Chococam), filiale du groupe Sud-africain Tiger Brands. Comme Mambo, 71 entreprises pour environ 589 produits fabriqués localement sont classées comme  »made in Cameroun » par le ministère du Commerce.

Oui, certains employés d’hôpitaux n’ont pas reconnu le ministre de la Santé Publique lors sa descente inopinée à Douala

Des tweets, des posts Facebook et WhatsApp ont abondamment relayé l’information selon laquelle le ministre a effectué des descentes inopinées dans des structures hospitalières à Douala et n’a pas été reconnu par certains membres du personnel.

 Nous avons vérifié pour vous. La réponse est OUI.

La rédaction de Stopintox a directement été interpellée par plusieurs internautes qui avaient du mal à croire au tweet d’une jeune journaliste camerounaise et dans lequel on pouvait lire que Manaouda Malachie, le ministre de la Santé Publique avait effectué cette descente inopinée.

Contacté à cet effet, le responsable de la cellule de la communication du ministère de la Santé confirme l’information tout en rajoutant que contrairement à certaines allégations le ministre ne s’est pas fait passer pour un simple malade.

Clavère Nken fait savoir que le ministre et sa délégation composée entre autres du Secrétaire d’état à la Santé Publique et de Madame le Secrétaire Général sont arrivés à Douala le jeudi 27 juin 2019 au soir pour réceptionner du matériel médical pour le compte de l’hôpital Laquintinie. La cérémonie était prévue le lendemain vendredi 28 juin.

Seulement Jeudi soir dès son arrivée à Douala, Manaouda Malachie décide d’effectuer une descente inopinée dans quelques structures hospitalières de la place question « d’évaluer le circuit du malade, de l’accueil, en passant par l’orientation jusqu’à la prise en charge des patients » tel qu’on peut le lire sur le site internet du Minsanté.

C’est ainsi qu’arrivé à l’hôpital Laquintinie, la caissière de la pharmacie va lui répondre sans courtoisie et sans daigner lever la tête pour le regarder en lui demandant de s’assoir « là-bas ». C’est alors qu’intervient la secrétaire générale de ce ministère, Sinatha Koulla-Shiro, qui va rappeler à la dame qu’elle a devant elle le ministre de la santé publique. Le Ministre va simplement demander à la dame si elle trouve normale son attitude face à un potentiel patient qui viendrait à la pharmacie chercher des médicaments. Ce à quoi elle va répondre par la négative avant de se confondre en excuses. Une autre scène vécue à l’hôpital de district de Deido c’est qu’à son arrivée impromptue et inattendue, le ministre Manaouda constate qu’il y’a une pléthore de cartes nationales d’identité retenue devant le vigile mais aucun registre pour consigner les noms de ceux qui entrent et sortent. C’est après les remontrances du ministre et tout confus que le vigile ira chercher le registre en question.

NON, 50 journalistes camerounais qui couvrent la Can en Egypte n’ont pas reçu chacun une prime de 1000 dollars du président de la Fecafoot

Une nouvelle qui circule sur la toile depuis quelques jours fait état de ce que 50 journalistes camerounais rendus en Egypte pour la couverture médiatique de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 ont reçu chacun une prime du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), d’une valeur de 1000 dollars.

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est : NON

Au bas des posts qui font mention de cette prime de 1000 dollars que le président de la Fecafoot aurait accordée à chacun des 50 journalistes camerounais couvrant la Can en Egypte, certains internautes se sont amusés à faire les calculs pour s’apercevoir que chacun des hommes de médias aurait alors reçu près de 580 000 F.Cfa. Soit une enveloppe totale de 29 millions FCFA environ décaissée par Ibrahim Mbombo Njoya. D’autres ‘’facebookeurs’’ ont vite fait de parler de corruption, d’achat de conscience ou de gabegie.

Après recoupement de StopIntox, l’information telle que véhiculée sur la toile a été déformée. Un officiel de la Fecafoot que nous avons contacté indique que le président Ibrahim Mbombo Njoya a souhaité offrir un repas aux journalistes camerounais couvrant la Can en Egypte samedi 29 juin 2019.

«On avait dénombré une vingtaine de journalistes et le repas devait coûter en tout environ 500 dollars. Mais après, ce repas a été converti en appui de taxi pour leur déplacement. Alors, la Fecafoot a doublé le montant initial, soit 1000 dollars et a décidé de donner ce montant à chaque match des Lions jusqu’à la fin du premier tour. Au moment du recensement, il y avait 50 journalistes», détaille notre source.

Des journalistes camerounais sur le terrain de la compétition en Egypte reconnaissent avoir reçu ce samedi-là à Ismaïla, chacun, la somme de 20 dollars, soit un peu plus de 11 500 FCFA de « frais de taxi». Sauf changement de décision de dernière minute, les journalistes devraient encore percevoir chacun ces 20 dollars ce mardi 2 juillet, en guise de frais de déplacement pour  la couverture du match des Lions Indomptables. L’équipe du Cameroun affronte ce jour la sélection du Benin. C’est la dernière rencontre du premier tour de la Can.   

Non, le Fonds national de l’emploi (Fne) n’envoie pas des mails de recrutement au poste de téléconseiller pour Cameroon Technology

Plusieurs jeunes camerounais ont reçu ces derniers jours des mails annonçant que leur profil a été retenu par le Fonds national de l’emploi (Fne) pour un poste de téléconseiller dans une entreprise de la place.

Nous avons vérifié pour vous. La réponse est : NON

Le courriel précise que les candidats sont retenus pour des postes à Douala et Yaoundé «sous réserve » de certaines dispositions. Le message relève également que les promus qui bénéficieront d’un salaire de base de 95 000 F. CFa doivent envoyer une photo 4X4 et un plan de localisation par mail aux adresses fnecameroon@gmail.com et cameroontechnology@gmail.com. Le mail fait savoir que les candidats doivent en outre effectuer un dépôt de 3700 F. Cfa via Mobile Money uniquement. Ces frais, à en croire le message, représentent la contribution de la jeune recrue au séminaire de 5 jours de recyclage avant la mise en fonction.

Il n’en est rien. Au Fonds nationale de l’emploi (Fne), service public d’emploi, l’on indique qu’il s’agit d’une arnaque. Plusieurs plaintes ont été remontées au bureau régional du Fne à Bali. «Une jeune dame est venue se renseigner à l’agence de Bali. Elle avait été contactée par téléphone par ces arnaqueurs. Le lendemain, jour du rendez-vous, le numéro qu’elle devait joindre ne passait plus. C’est à l’agence qu’elle découvre qu’elle venait d’échapper à une arnaque», raconte Eric Christian Mota, le chef cellule Communication Fne Bali. Il a aussitôt lancé un message d’alerte en ligne pour éviter des victimes.

Eric Christian Mota relève plusieurs incongruités dans l’offre des «arnaqueurs». En premier lieu, l’adresse mail indiquée aux candidats pour l’envoi des pièces complémentaires n’est pas celle du Fne. La bonne adresse mail de l’institution est contact@fnecm.org. Celle du bureau de Douala est fnebali@fnecm.org. Le site internet est logé à l’adresse www.fnecm.org. Le responsable de la communication note aussi que plusieurs démarches employées par les auteurs cachés derrière ce mail ne rentrent pas dans les principes du Fonds national de l’emploi.

«On n’inscrit pas les gens en ligne. L’inscription se fait physiquement dans nos bureaux. Nous ne demandons pas de l’argent. Ce n’est pas logique que quelqu’un qui va vous payer votre premier mois de salaire vous demande de l’argent pour vous embaucher », précise Eric Christian Mota.

En rappel, l’inscription au Fonds national de l’emploi (Fne) se fait sur présentation physique du postulant dans les bureaux de l’institution. L’inscription est gratuite. Le candidat ne débourse aucun sou. Après inscription, le candidat qui est inséré dans la base de données du Fne sur le plan national se voit attribuer un numéro et un conseiller emploi. Il peut changer de conseiller selon son désir. Lorsqu’une offre se présente, le Fne envoie les profils correspondants à la société demanderesse.  

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